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Photo du rédacteurPythie Douce

Etranges questions pour vous aider à trouver du sens à votre vie

Quand je serai grand, je serai astronaute.

Nous nous rappelons tous de ce type de rêves sur l’âge adulte que nous annoncions à tout va.

Ils étaient en général accueillis de sourires attendris et la réalité de l’école puis du travail nous ramènent brutalement à la réalité. La plupart d’entre nous n’ont aucune idée de ce que nous voulons faire de notre vie. Même après avoir fini nos études. Même après avoir obtenu un emploi. Même après avoir gagné de l’argent.

Entre 18 et 25 ans, j’ai changé d’aspirations professionnelles plus souvent que je n’ai changé de partenaire. C’est pour vous dire…

Et même après avoir compris que la médiumnité était probablement le chemin que je devais prendre, je ne savais toujours pas quel était le sens de ma vie. Il y a de fortes chances que vous soyez plus comme moi et que vous n’ayez aucune idée de ce que vous voulez faire.

C’est une lutte que presque tous les adultes ont a affronter. ” Qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? ” ” Qu’est-ce qui me passionne ? ” ” Qu’est-ce que je ne supporte pas/plus ? “

Le problème de la recherche d’un “but de vie”

Une partie du problème est le concept même de «but de vie».

L’idée que nous sommes nés chacun dans un but plus élevé et c’est maintenant notre mission cosmique/spirituelle/magique de le trouver. Voici une proposition de vision.

Nous existons sur cette terre pendant une période indéterminée. Pendant ce temps, nous faisons des choses. Certaines de ces choses sont importantes. D’autres sont sans importance.

Ces choses importantes donnent du sens et du bonheur à nos vies. Celles sans importance tuent simplement le temps.

Alors, quand les gens disent: ” Que dois-je faire de ma vie ? ” ou “Quel est mon but ou ma mission de vie ? ” ce qu’ils demandent en fait, c’est: ” Que puis-je faire de mon temps qui puisse être important pour moi, ici et maintenant ? ” C’est une question bien plus pertinente à se demander. C’est beaucoup plus facile à gérer et il n’a pas tous les bagages ridicules que la question du «but de la vie» se traine péniblement.

Il n’y a aucune raison pour que vous contempliez la signification spirituelle de votre vie tout en restant assis sur votre canapé toute la journée. Au lieu de cela, vous devriez vous bouger pour découvrir ce qui vous semble important.

L’une des questions les plus fréquemment posées lors de mes séances de canalisation médiumnique ou guidance est “qu’est ce que je dois faire de ma vie”, quel est le bon «chemin de vie».

C’est une question qu’il m’est impossible de répondre.

Après tout, pour autant que je sache, cela n’est pas à une personne tierce, peu importe son niveau d’avancement et de connexion à la Source, de vos dicter ce qui est bon ou mieux pour vous.

Je n’en ai aucune idée. Et heureusement ! Il faut que vous le découvriez par vous-même, et ce que je vais vous dire va encore plus vous surprendre mais ” c’est en le découvrant que vous allez enfin progresser ! “

Mais, comme la Pythie est gentille et vous aime beaucoup, j’ai essayé de vous concocter quelques questions pour vous aider à cheminer dans votre raisonnement.

Bien sûr, je ne garantis pas l’illumination, mais vous pouvez trouver des pistes intéressantes.

Vous êtes prêts ? C’est parti !

Qu’est-ce que vous avez accompli jusqu’à aujourd’hui qui pourrait rendre heureux votre moi de 8 ans ?

Repensez à vous lorsque vous étiez enfant. Qu’est ce qui vous rendais heureux ?

Quand j’étais enfant, j’adorais peindre et dessiner. Je m’asseyais seule dans ma chambre pendant des heures, griffonnant sur du papier, je dessinais des animaux, des paysages, des fleurs, tout ce qui me venait en tête. Pas parce que je voulais impressionner mes parents ou mes professeurs. Pas parce que je trouvais ça beau ou pour les afficher dans ma chambre. Mais pour la pure joie de dessiner et d’utiliser mes pinceaux.

Et puis, pour une raison quelconque, je me suis arrêtée. Et je ne me souviens pas pourquoi.

Nous avons tous tendance à perdre contact avec ce que nous aimions quand nous étions enfants.

Nous perdons le temps de nous consacrer à ces passions, l’adolescence et ses émois, bientôt l’âge adulte et les contingences de la vie quotidienne…

On nous apprend que la seule raison de faire quelque chose, c’est si nous en sommes récompensés. Et la nature transactionnelle du monde nous étouffe inévitablement et nous fait nous sentir perdus ou coincés. Nous avons intégré au plus profond de nous “le temps, c’est de l’argent”. Nous travaillons pour consommer, nous consommons pour oublier le temps perdu dans le travail.

Ce n’est que très dernièrement que j’ai décidé de me remettre à mes passions d’enfant. J’ai retrouvé du plaisir à peindre seulement pour le plaisir des couleurs, non pas pour en faire quelque chose.

Ce qui est drôle, c’est que si mon moi de 8 ans me demandait: “Pourquoi ne dessines-tu plus?” j’aurai répondu: « Parce que je ne suis pas bonne dans ce domaine » ou « Parce que personne ne trouverait ça beau » ou « Parce que je perds du temps et cela ne m’apporte rien lucrativement », et non seulement je me serais complètement trompée, mais la version huit ans de moi aurait probablement été terriblement déçue.

Mon moi de huit ans ne se soucie pas d’Instagram, du Corona et du métro en grève. Elle voulait juste jouer. Et c’est là que la passion commence toujours: avec un sens du jeu.

Qu’est-ce qui vous fait oublier de manger et même d’aller aux toilettes

Nous avons tous vécu cette expérience où nous sommes tellement à fond dans quelque chose que les minutes se transforment en heures et les heures en “Zut, j’ai oublié de dîner.”

Soi-disant, à son apogée, la mère d’Isaac Newton devait régulièrement venir et lui rappeler de manger parce qu’il passerait des journées entières tellement absorbé dans son travail qu’il oubliait de se nourrir, et ce même des jours durant. Bravo Isaac !

J’étais comme ça avec les livres. Je me sentais tellement intensément engloutie par ces histoires que j’en oubliais l’extérieur. Je passais des heures sur mon lit, mon livre à la main, pour essayer de m’imaginer la moindre petite description.

Ce n’est que bien plus tard que j’ai compris que ma passion n’était pas réellement pour les livres en eux-même (bien que je les aime encore). Ma passion est pour ces univers intérieurs que je crée, mon amour de l’imagination et l’usage des mots… un comble pour une médium.

J’ai donc compris que cette passion était une extension de mes capacités médiumnique, j’ai pu concilier les deux et en tirer des bénéfices incroyables dans ma pratique quotidienne.

Peut-être pour vous, c’est autre chose. Peut-être que c’est organiser les choses efficacement, ou se perdre dans un monde fantastique, ou enseigner quelque chose à quelqu’un, ou résoudre des problèmes techniques.

Quoi qu’il en soit, ne regardez pas seulement les activités qui vous tiennent debout toute la nuit, mais regardez les principes cognitifs derrière ces activités qui vous passionnent. Parce qu’ils peuvent facilement être appliqués ailleurs.

Qu’est-ce qui vous fait peur ?

Avant de pouvoir être bon dans quelque chose et faire quelque chose de complet et pertinent, vous devez d’abord y aspirer et ne pas avoir la moindre idée de ce que vous faites.

C’est assez évident. Et pour aspirer à quelque chose et n’avoir aucune idée de ce que vous faites, vous devez vous embarrasser sous une forme ou une autre, souvent à plusieurs reprises.

Et la plupart des gens essaient d’éviter de se mettre dans l’embarras, notamment parce que ça fait beaucoup de mal à l’ego.

Si vous évitez tout ce qui pourrait vous embarrasser, vous ne finirez jamais par faire quelque chose qui vous semble important.

Oui, il semble que, encore une fois, tout revient à la vulnérabilité.

En ce moment, il y a quelque chose que vous voulez faire, quelque chose que vous pensez faire, quelque chose que vous fantasmez de faire, mais vous ne le faites pas.

Vous avez sans aucun doute vos raisons. Et vous vous répétez ces raisons à l’infini. Mais quelles sont ces raisons ?

Parce que je peux vous dire tout de suite que si ces raisons sont basées sur ce que les autres penseraient, alors vous vous trompez terriblement.

Si vos raisons sont: « Mes parents détesteraient ça » ou « Mes amis se moqueraient de moi » ou « Si j’échouais, je ressemblerais à un idiot » , alors il y a de fortes chances que vous évitiez quelque chose qui vous importe énormément et c’est de cet intérêt et ses conséquences qui vous effraie.

L’ego a des moyens incroyables de se préserver et de se cacher derrière plein de mécanismes, dont l’excuse de la peur. Les grandes choses sont, de par leur nature même, uniques et non conventionnelles.

Par conséquent, pour les atteindre, nous devons aller à l’encontre de la mentalité du groupe, de la masse, du troupeau. Et cela fait peur. Embrassez l’embarras. Se sentir stupide fait partie du chemin qui mène à la réalisation de quelque chose d’important, de significatif.

Plus une décision de vie majeure vous fait peur, plus vous avez besoin de le faire.

Comment allez-vous sauver le monde ?

Au cas où vous n’auriez pas vu les infos récemment, le monde a quelques problèmes.

Et par “quelques problèmes”, ce que je veux vraiment dire c’est “tout est foutu et nous allons tous mourir.”

Pour vivre une vie heureuse et saine, nous devons nous accrocher à des valeurs qui sont plus grandes que notre propre plaisir ou satisfaction.

Alors choisissez un problème, une cause, et commencez à sauver le monde. Il y a beaucoup de choix.

Trouvez un problème qui vous tient à cœur et commencez à le résoudre.

De toute évidence, vous n’allez pas régler les problèmes du monde par vous-même. Mais vous pouvez contribuer et faire une différence. Et ce sentiment de faire la différence est finalement ce qui est le plus important pour votre bonheur et votre épanouissement. Et l’importance est égale au but.

Que cela commence par des petites actions quotidiennes ou par votre engagement dans une association, l’idée de contribuer à quelque chose de bien plus grand contribue toujours à nous aider à trouver une voie pour soi.

Si vous deviez quitter votre maison toute la journée, tous les jours, où iriez-vous et que feriez-vous ?

Ce que la plupart des gens ne comprennent pas, c’est que la passion est le résultat de l’action, et non la cause de celle-ci.

Découvrir ce qui vous passionne dans la vie et ce qui compte pour vous est un sport de contact, un processus fait d’essais. Aucun de nous ne sait exactement ce que nous ressentons d’une activité tant que nous ne l’avons pas réellement faite.

Alors demandez-vous, si quelqu’un vous met un pistolet sur la tête et vous force à quitter votre maison tous les jours et ne vous laissant rentrer que pour dormir, comment choisiriez-vous de vous occuper ?

Et non, vous ne pouvez pas simplement vous asseoir dans un café et parcourir Facebook. Vous le faites probablement déjà. Imaginons qu’il n’y ait pas de sites Web inutiles, pas de jeux vidéo, pas de télévision. Vous devez rester à l’extérieur de la maison toute la journée jusqu’à l’heure du coucher – où iriez-vous et que feriez-vous ?

Que feriez-vous de tout ce temps ?

Si cela vous plaît, notez quelques réponses, puis sortez et faites-les. Bonus si cela implique de vous sortir de votre zone de confort.

Si on vous annonce que vous allez mourir dans un an à partir d’aujourd’hui, que feriez-vous et comment voulez-vous que l’on se souvienne de vous ?

La plupart d’entre nous n’aiment pas penser à la mort. Cela nous fait terriblement peur. Mais penser à notre propre mort a de nombreux avantages pratiques.

L’un de ces avantages est qu’il nous oblige à nous concentrer sur ce qui est réellement important dans nos vies et sur ce qui est juste frivole et distrayant.

Quand j’étais à la fac, je demandais aux gens: ” Si vous aviez un an à vivre, que feriez-vous? “ Comme vous pouvez l’imaginer, j’ai eut droit à toutes sortes de réponses… “je ferai le tour du monde”, “je lâcherai tout et irait habiter avec ma copine”…

En fin de compte, la mort est la seule chose qui nous donne une perspective sur la valeur de nos vies. Parce que c’est seulement en imaginant votre non-existence que vous pouvez avoir une idée de ce qui est le plus important dans votre existence.

Quel sera votre héritage? Quelles sont les histoires que les gens vont raconter quand vous serez parti ? Que diront vos proches ? Y a-t-il quelque chose à dire du tout ? Comment pouvez-vous commencer à travailler dans ce sens aujourd’hui ?

Quand les gens sentent qu’ils n’ont aucun sens de la direction, aucun but dans leur vie, c’est parce qu’ils ne savent pas ce qui est important pour eux, ils ne savent pas quelles sont leurs valeurs.

Et lorsque vous ne savez pas quelles sont vos valeurs, vous prenez essentiellement les valeurs des autres et vivez les priorités des autres plutôt que les vôtres.

Il s’agit d’un aller simple pour des relations malsaines et une misère intérieure.

Découvrir son «but» dans la vie se résume essentiellement à trouver ces une ou deux choses qui sont plus grandes que vous et plus grandes que ce qui vous entoure.

Il ne s’agit pas d’une grande réussite, mais simplement de trouver un moyen de bien utiliser votre temps limité. Et pour ce faire, vous devez quitter votre canapé et agir, et prendre le temps de penser au-delà de vous-même, de penser plus que vous et, paradoxalement, d’imaginer un monde sans vous.

Et vous, avez vous trouvé votre mission de vie ? Quelle est-elle ? Comment l’avez vous trouvée ? N’hésitez pas à me raconter en commentaire.

Avec bienveillance, La Pythie

Image : Egon Schiele – Quatre Arbres

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