top of page
Rechercher
Photo du rédacteurPythie Douce

Pourquoi fait-on payer notre travail de médium ?

Dans notre pratique quotidienne en tant que médium, nous avons souvent affaire aux personnes qui nous reproche de monétiser nos capacités.

Selon eux, il faudrait le distribuer de façon gratuite et à tous ceux qui le demande, car aider les autres ne devrait pas entrer dans le cadre d’une transaction.

Dans ce cas, les pauvres n’ont pas le droit à leur voyance !

Dans l’idée, ce n’est pas totalement faux. En effet, nous devrions tous avoir accès à des messages spirituels sans forcément passer par l’argent.

Mais, j’aimerais quand même expliquer quelques points, qui me semblent nécessaires :

  • Jamais, dans toute l’histoire de l’humanité, l’accès à un médium ou un devin n’a été facile : il nécessitait parfois des voyages, des sacrifices d’animaux (qui eux coûtent de l’argent), une contrepartie matérielle qui rendait le moment sacré. La personne prenait des mois à préparer ce moment et lui donnait une place solennelle.

  • Avec la démocratisation d’internet et l’accès quasi immédiat à votre voyant personnel, ce moment a perdu de son exception. A tout moment nous pouvons demander une prophétie pour notre interrogation actuelle, nous l’écoutons et passons à autre chose, jusqu’à la prochaine fois. Demander une contrepartie financière, c’est respecter notre travail, lui accorder de la valeur, et ce des deux côtés. Je me sens respectée parce que vous me donnez quelque chose, et, parce que vous payez vous donnez une certaine gravité à votre demande.

  • Au lieu de demander à tout va ce qui vous vient, vous ne venez que lorsque vous économisez ou du moins faîtes des calculs quant au besoin réel ou la pulsion.

  • De plus, le travail de médiumnité nous coûte à la fois du temps et de l’énergie. Nous effectuons un travail qui s’apparente à celui d’un psychologue, où nous prenons du temps avec chacun, plusieurs fois par jour, pendant plusieurs heures.Pensez que nous nous investissons et qu’au même titre que que tout travailleur (se) qui se respecte, nous méritons aussi de recevoir une contribution.

D’autre part, quand nous pouvons vivre de ce métier, et c’est rare, l’argent que vous nous donnez va aussi payer des impôts, un loyer, des courses, les contingences de la vie quotidienne.

Nous aussi avons besoin de remplir notre frigo et même de nous faire plaisir. Si nous passions notre temps avec vous gratuitement, comment pourrions nous simplement survivre ? Dans les temps anciens, la société elle-même s’occupait du devin, qui avait des servants, des autres prêtres pour le servir. Pour notre part, nous faisons notre ménage et avons encore à cuisiner !

Alors, même si j’adore vous aider au quotidien, même si je n’échangerais mon quotidien pour rien au monde, je vous demande de prendre en compte ce point de vue et d’encouragez cet « artisanat local ».

Nous ne vous souhaitons que du bien.

Avec Bienveillance, La Pythie

20 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Commentaires


bottom of page