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Les Vies Antérieures – La prêtresse égyptienne

Tout commence dans une Pyramide. Je me tiens devant une ouverture, où trône la pleine Lune dans la nuit. Derrière moi, j’entends des psalmodies. Il y a un corps, des embaumeur, à côté de ces deux personnes je vois une autre prêtresse. Je sais que c’est le pharaon d’Egypte.

Je situe l’époque à l’Ancien Empire « autour du roi Khéops quand l’Egypte était encore obscure ». Physiquement, mon corps est dans la pièce, mais je me projette astralement pour communiquer avec une déité. Je suis une grande prêtresse. Aujourd’hui, bien que je transmets mes messages à Bastet, la déesse chatte. Ce que je fais la déesse elle-même me l’a appris.

Dans l’Astral, j’accompagne l’âme du Pharaon. Je la vois près de moi. Avec nous j’aperçois des guides protecteurs pour que l’ascension soit facilitée. Les dieux accueillent l’âme du défunt.

Le Pharaon réactive ses mémoires de toutes ses vies antérieures et regarde ce qu’il a accomplit durant sa vie terrestre.

A la fin de ce processus, il décide de ce qu’il va faire dans la vie prochaine.

Parfois, l’âme peut décider d’aider les vivants, devenir un guide. Sinon, il décide de planifier sa prochaine incarnation, tout en accueillant les âmes qui l’ont accompagné durant son existence incarnée.

Après l’avoir accompagné, je ne sais pas encore ce que l’âme de Pharaon décide. Le temps étant différent sur le plan Terrestre et Astral, il faut attendre un an ou deux avant de recevoir mes premières informations concernant le futur pharaon.

Je reviens dans mon corps, la cérémonie est terminée.

Après cette scène, nous avons essayé de poser des questions à cette mémoire d’âme ré-activée d’Egypte Ancienne, afin d’avoir des informations. Voici ce que nous avons pu recueillir.

Les Pyramides :

« Elles ont été construites par les Dieux », selon la réponse de mon Incarnation.

Construites par « quelque chose qui n’est pas sur Terre ». C’est un émetteur d’énergie, comme un phare. L’énergie est très forte.

Je précise que les Pyramides étaient déjà présentes, mais que le Pharaon n’a fait que rajouter des couches de pierre et des couleurs.

Je dis qu’il est rare que je sois dans la pyramide, c’est un événement. Après mon initiation, je n’y suis jamais retournée si ce n’est lors de la mort du roi.

Le culte en Egypte :

Une femme peut être prêtresse d’un Dieu masculin. Une grande prêtresse peut être attachée à plusieurs déités. Mais les prêtres et prêtresses n’étaient pas dans le même temple. L’organisation d’un temple varie selon le Dieu vénéré, mais il y a des points communs : dans le complexe des temples, il y a un temple dédié « aux choses de la vie » qui correspond à l’intendance, et possède sa propre hiérarchie. Ce temple aussi s’occupe des dévotions quotidiennes des personnes extérieures au temple. Un prêtre est préposé aux offrandes.

Il y a aussi un temple « ésotérique » qui s’occupe quant à lui des prophéties. Une aile est dédiée uniquement à l’interprétation des rêves.

Il y a aussi des temples consacrés à la médecine, la fertilité, la botanique… Tous ces prêtres sont dirigés par un grand prêtre qui est comme le chef de ces chefs, puis encore au dessus il y a celui qui gère le temple administrativement, comme un trésorier.

Chacun se dirige de façon autonome, par exemple une prêtresse liée à la divination, même si elle est en dessous hiérarchiquement que le grand prêtre trésorier, elle n’est pas soumise à ses ordres. Chacun a son rôle. Tout se fait en toute autonomie, avec un sens des responsabilités.

L’embaumement :

Je dis que le processus d’embaumement est bien documenté à notre époque et les informations que l’on a sont très proches de la réalité.

Mais je précise que lorsqu’un pharaon est embaumé, il y a un grand prêtre qui canalise pour s’assurer de sa bonne ascension et accueil par l’au-delà et garanti la venue rapide d’un remplacement par une âme compétente.

J’insiste sur le fait que la cérémonie d’embaumement doit être effectuée à la Pleine Lune. Si le pharaon décède durant un autre moment que la Pleine Lune, il faut donc patienter et l’âme reste sur Terre près de son corps jusqu’à ce que la cérémonie soit faite à la Pleine Lune.

On demande « Mais dans ce cas, est-ce qu’il n’y a pas un risque pour l’âme qui attend d’être bloquée et de rester dans le bas-astral ? »

Je réponds que le temps est relatif et que cette attente peut être ressentie par l’âme comme une minute sur Terre. Mais si l’âme n’a pas assez progressé sur le plan physique, elle peut tout à fait rester comme une âme errante.

Le Pharaon, étant en général une âme très connectée à son potentiel Divin, ascensionne sans grande difficulté.

De plus,il est courant que l’âme d’un Pharaon se réincarne dans un Pharaon. Sauf si elle décide de changer d’avis et de choisir un autre type d’incarnation sur Terre. L’âme qui choisit d’être un Pharaon est à la fois choisie par l’Univers (celui-ci ayant connaissance des choix de toutes les âmes) mais aussi c’est le résultat d’un choix personnel.

Les dieux en Egypte Ancienne :

Les dieux sont de grosses égrégores qui concentrent les pensées et les prières de ses croyants, avec des énergies qui sont manipulées par les Egyptiens, aussi bien dans leur vie quotidienne que par les prêtres. Ils existent donc car sont énergétiquement actifs dans la matière.

Les Dieux sont représentés avec des figures d’animaux pour que le peuple Egyptien ait plus de facilité à appréhender les déités. Mais l’Energie a laquelle nous nous connectons en tant que prêtres est très humanoïde.

Rôle de la civilisation Egyptienne, qu’a-t-elle apporté ?

Le rayonnement culturel de l’Egypte était essentiel pour l’Antiquité. Premier peuple à instaurer le culte en institution. Auparavant, les Dieux étaient plutôt le fruit de vénération locales, les Egyptiens sont les premiers à introduire l’idée d’un Dieu qui peut être lié à un peuple ou une nation entière.

Avancées technologiques à échelle humaine : architecture, agriculture, sciences, astronomie, médecine. Ce sont les premiers à se reconnecter aux connaissances extraterrestres. A communiquer et recevoir.

Beaucoup de capacités de canalisation : effectué par les grands prêtres ainsi que le Pharaon, parfois.

En terme de société, ce n’est ni une société matriarcale ou patriarcale, elle est plutôt égalitaire en terme de concepts et d’idées.

On demande : « A un moment de l’histoire Egyptienne, il y a eut une transition d’un culte polythéïste à un culte monothéiste, à travers Akhenaton. Quelle a été l’utilité ? »

C’est la Source qui a voulu introduire une première fois le concept du monothéisme. Akhenaton s’est connecté et a visualisé des vies dans le future, qui avaient ce concept d’un Dieu Unique.

Cette connexion avec ces incarnations futures lui ont permis d’entrevoir l’idée du monothéïsme, il en a été séduit et a essayé de l’introduire à son peuple. Ses contemporains n’étaient pas encore prêts et sa religion du Dieu unique Aton a reçu l’accueil que l’on connaît aujourd’hui. Il a essayé d’institutionnaliser l’idée d’un Dieu unique, ce qui était vraiment trop rapide pour la vibration du moment. Il a canalisé quelque chose de trop nouveau.

L’esclavagisme en Egypte

Il y a des esclaves, pas beaucoup, quelques uns. Ce n’est pas le même statut qu’on imagine aujourd’hui, ce sont comme des servants attachés à des familles, des générations de « servants » ils ne se sentent pas comme des marchandises.

Ils sont achetés par les familles et leurs enfants appartiennent à leur famille, ils n’en tirent pas une grande souffrance, ils sont nourris, ils ont un toit.

Ils n’ont pas un statut déshonorant.

Il n’y a pas de grande différence dans la vie selon son statut, les disparités sont moins visibles qu’actuellement, les différences sont dans la nourriture et les obligations de travail.

Chacun a un rôle différent. Le labeur n’est pas plus important pour le pharaon ou l’esclave.

Le Pharaon

Les pharaons peuvent canaliser car cela permet de mieux guider le peuple, ils peuvent prendre des décisions « guidées ».

Ils ont évidemment des conseillers, mais contrairement aux autres peuples qui n’ont que cela, pour pouvoir rayonner autant de temps, il faut des conseils de la Source, donnés alors durant la canalisation. Ce sont des « Pharaons-medium »

Le pharaon pouvait canaliser les décisions du quotidien, bien que les grosses décisions nécessitaient l’intervention du temple.

Ma journée-type au temple

On se lève à l’aube, alors que les étoiles brillent encore dans le ciel. Accompagnée d’une autre grande prêtresse, j’analyse les astres. Je les interprètent. Je prie et reçoit mes premiers messages. Leurs contenus dépendent du moment, ils peuvent à la fois concerner le pharaon dans sa politique ou les personnes du peuple. Je suis lavée, parfumée et habillée avec les autres prêtresses. On va recevoir les conseillers du pharaon, vers dix heure du matin. L’heure solaire n’a pas de réelle importance, on avait pas une idée précise des heures, mais il était important de se rythmer avec le soleil : à l’aube le lever, une prière lorsque le soleil est au zénith, vers 3h de l’après midi recevoir des personnes du peuple. Deux par jour pas plus, je transmets des messages. Pour ma part, je ne comprends pas ce que les personnes venues au temple me disent, j’ai besoin d’une prêtresse, qui est toujours avec moi, pour me traduire leur message.

Je parle une langue sacerdotale uniquement, je ne parle pas la langue du peuple. Ma prêtresse attachée parle les deux et sert donc de traductrice des deux côtés. La langue est uniquement à l’usage des grands prêtres, pour dialoguer entre eux ou bien durant leurs cérémonies. Donc, pour ma part, je ne comprends personne. Je suis comme sourde et muette. Je ne peux parler qu’à la prêtresse et aux Dieux. Après que l’on m’ait traduit la demande d’un des visiteurs, je reçois la réponse via la canalisation médiumnique et la prêtresse transmet le message. Le consultant doit me laisser ses possessions. Par exemple, si le villageois possède une maison avec quelques meubles, une vache et un poulet, elle ne doit garder que les murs de sa maison et sa paillasse pour dormir, le reste appartient désormais au temple. Ce type de prophétie se mérite, on ne le fait qu’une seule fois dans sa vie. Aujourd’hui, c’est une vieille dame qui vient me consulter pour ses deux fils en querelle. Ils se battent pour hériter de sa maison. L’un d’eux est berger, il aimerait utiliser la maison pour s’y installer, l’autre est commerçant et aimerait y installer son échoppe. La querelle est terrible. La femme vient donc demander conseil aux Dieux.

Je lui conseille de la laisser à son fils commerçant, pour qu’il y fasse son commerce de sandales. Son fils berger ira en Palestine, et il y rencontrera sa femme, il n’est pas destiné à rester en Egypte. Grâce à ce mariage il aura accompli une nouvelle mission de vie et aura de l’abondance, il y découvrira de nouvelles formes de foi, par la rencontre de tribu qui sont presque monothéistes, « ce sont des ancêtres des arabes musulmans » dis mon incarnation actuelle.

L’autre homme va seulement faire des sandales, il a donc gagné le matériel mais a perdu sa chance d’ascension, il reste très ancré à la réalité.

Une fois le message transmis, la dame accepte le message et elle remercie.

Elle nous donne un coussin en bois, très coûteux qu’elle a hérité de sa mère, nous laisse deux canards, elle nous a tout donné. Elle est soulagée. Les possessions appartiennent au temple : elles sont soit utilisées par les serviteurs, pour la maintenance ou bien ils sont vendus, les profits étant conservés pour le temple et ses dépenses.

Après avoir été en entretien, nous sommes encore lavés et épilées. Nous prions et méditons et recevons encore des messages. Je précise : « Les poils sont déshonorants, car les dieux n’en ont pas. Cela nous remet au statut animal, le poil. Si on est attaché au divin, il ne faut aucun poil. » Après nous nous baladons dans le jardin du temple. Nous assistons à une cérémonie :

nous sommes installées sur une chaise de pierre, les autres prêtresses arrivent, on dirait un cours, elles psalmodient des chants, remercie pour les prophéties offertes du jour, chantent pour la déesse. Cela nous aide pour nous ancrer. Recevoir les messages est très douloureux, je convulse et je vomis. « Je suppose que c’est de l’épilepsie » . Mon amie prêtresse a de la peine pour moi. Le soir nous avons des contacts avec les autres grands prêtres des temples d’Egypte.

Nous nous voyions à travers un grand feu qui est constamment allumé. On interprète ce qu’il se passe dans les autres temples.

C’est ainsi qu’on assure une cohérence dans le pays, sans téléphone. Il y a une centaine de personnes au temple, nous dormons dans une chambre privée, la prêtresse reste auprès de moi toute la nuit, j’ai un sommeil très agité car je reçois beaucoup de messages pendant la nuit, il faut donc que l’on soit prêtes à les noter. On est les seules a avoir une chambre privée, sinon les autres prêtres dorment tous ensembles.

La nourriture des prêtres

Nous mangeons beaucoup de fruits, nous ne touchons pas la nourriture, on nous prépare nos repas. Des grenades. Des raisins. Des galettes d’orge, comme du pain mais caoutchouteux, plus foncé.

Le soir on peut se nourrir de viandes comme des canard, des oies, des volailles rôties.

Sinon beaucoup de galettes, de céréales, des fèves vertes. On mange très peu de vaches.

On ne boit pas d’alcool mais les personnes à l’extérieur du temple peuvent en boire.

Nous buvons de la bière, mais avec un goût très différent de la bière actuelle, comme une eau gazeuse. Ce n’est pas très bon mais nous ne buvons que cela.

Je n’ai pas de plat préféré dans cette vie là, je suis trop épuisée pour savoir ce que j’aime. Je ne suis pas du tout ancrée. Je suis uniquement dans ma connexion avec le divin.

Notre nourriture était celle de toute la population, mais la nourriture pour les prêtres était purifiée, il fallait que tout soit lavé dans la bière, passé sous l’encens et soumise à l’énergie de la prière.

La viande devait être laissée à la lumière de la lune, « La Lune est très importante » je précise.

Physiquement je suis brune de peau, j’ai le crâne rasé avec une perruque très légère, j’ai de grands yeux, des lèvres épaisses. Je ressemble à une métisse. Je dois faire 160cm. Je ne fais pas d’exercice, je ne vivais pas longtemps du fait de ma fatigue, je mourrais vers 25-30 ans du fait de l’exigence de ce que je vivais, je convulsais. J’étais à moitié nue, j’étais maquillée avec beaucoup de couleurs, mes seins sont maquillés de rouge, tous les jours.

Informations diverses sur ma vie de prêtresse.

Je ne sortais jamais du temple, ni même de ma partie du temple. Ma comparse, elle, pouvait aller ailleurs dans le temple, pouvait même aller au palais pour discuter avec le pharaon, si il y avait un besoin particulier.

Il y avait des fêtes particulières où j’étais montrée au peuple et je recevais les messages, c’était des fêtes de résurrection du pharaon. Le pharaon apparaît au peuple, durant l’équinoxe du printemps, la date était calculée, le pharaon donnait les prophéties à venir pour l’Egypte. Je lui transmettais les messages et il les traduisaient au peuple. Il avait la possibilité, lors de cette cérémonie, de comprendre la langue dans laquelle je recevais les messages des Dieux.

Il asseyait ainsi son autorité divine, il montrait au peuple qu’il comprenait le langage des Dieux.

Je n’étais pas lassée ni fatiguée, j’aimais beaucoup canaliser, j’avais de la fatigue physique par contre. J’étais à ma place. Je me sentais à l’aise. Parfois de l’incompréhension, j’aurai bien aimé apprendre le langage des gens, l’apprendre m’était interdit, car cela pouvait altérer mon message. Avec mon amie prêtresse, on parlait du futur de l’Égypte, de nos questions, on préparait les réponses pour les personnes a venir.

Avant ma mort, je canalisais comment les prêtres pourront me retrouver, les signes physiques que j’enverrai. Par exemple, un grain de beauté d’une certaine forme, tout en précisant la zone géographique où mon corps physique se trouvera. Je fais de même lors de la mort de mon amie prêtresse, je la retrouve si elle me quitte avant moi.

A ma mort, ma place restait vacante pour 5 a 6 ans, puis quand on me retrouvait, on m’emmenait et m’éduquait.

En Egypte, ils considéraient qu’il n’y a seulement quelques âmes qui peuvent revenir dans une fonction supérieure telle que la prêtrise ou être pharaon. Pour eux, après la mort, il y avait réincarnation mais pour revenir dans un rôle commun, il y a pas vraiment de nécessité donc de se rappeler de ses vies antérieures. Mais pour un prêtre c’était une nécessité, pour le pharaon aussi.

Mon âme ainsi que celle de la prêtresse accompagnante avons arrêté de reprendre des vies de prêtrise égyptienne quand l’influence s’est tarie. Je situe l’époque après Akhenaton, après cela, les temples devenaient des institutions administratives et le culte à mystère disparaissait peu à peu.

La sexualité en Egypte

Le rapport à la sexualité est inexistant.

Pour ma part j’étais trop détachée de l’ancrage et mon amie prêtre trop occupée. Nous étions vierges toute notre vie. La prostitution sacrée n’existe pas en Egypte, c’est une civilisation qui donne beaucoup d’importance à la propreté, donc les échanges de fluides, d’odeurs ne leur parlent pas du tout.

Les autres n’avaient pas de désir pour nous, à la fois parce que je leur faisais peur mais aussi parce qu’ils ne mélangeaient pas les domaines tels que la religion et les envies charnelles, ils étaient assez connectés.

Chaque chose avait sa place, ils évitaient de confondre, même si des détraqués étaient toujours présents.

Le plaisir et la liberté étaient des notions présentes en Égypte.

L’infidélité était vue de façon beaucoup moins péjorative qu’actuellement.

L’homosexualité ne dérangeait pas.

Les gens étaient vraiment occupés par leur propre destinée, leur propre chemin de vie.

Ils avaient un attachement à la religion, le rapport à la vie était sain.

Il y avait pas de place pour détester les personnes homosexuelles, c’étaientt plus les truands, les voleurs qui dérangeait.

D’où leur supériorité sur les autres peuples, beaucoup moins connectés.

Ce n’était pas la peur d’une punition divine ou d’un enfer qui les rendait connectés mais plus l’envie d’avoir une existence calme et juste.

Les accouchements et la maternité

C’était des accoucheuses ou des sages femmes qui assuraient ces fonctions pour la plupart des personnes de la population.

Le coté ésotérique était plus réservé à la stérilité, ou le choix du sexe de son enfant, ou le choix de son nom par rapport à sa destinée et ses vies précédentes. Le sexe était choisi par l’énergétique a ce moment là. Je n’étais pas dans cette partie du temple. Je n’ai jamais rencontré des bébés.

Les menstruations et l’hygiène

Concernant les menstruations, nous mettions une éponge dans le vagin qui absorbe le sang, nous ne recevions alors plus aucun message.

Nous avions nos règles en même temps, cela se régulait tout seul. Nous avions un bain rituel à la fin.

Nos journées étaient donc remplies de massage, on se parfumait et relaxait. Cela apaisait après la violence des messages que je recevais quotidiennement.

Les bains rituels étaient à la base de fleurs, jasmin, rose, ce qui se trouvait, des plantes aromatiques, des baumes d’Afrique. Je sens des odeurs fortes et camphrées. Nous étions massées d’huiles diluées au miel. Les odeurs sont fortes, musquées, chaudes. Des agrumes, ressemblants à des cirons mais plus petits. Nous nous nettoyions grâce à du vin, dans un linge avec de l’eau. Pour le visage, nous utilisions du miel, de la poudre de corne, beaucoup de poudre de plantes, de racines, de riz. C’est très odorant. « Au niveau du goût c’est pas diversifié mais dans les odeurs c’est autre chose. »

Lorsque je vomissais trop, on appelait des prêtres qui venaient me donner des plantes dans des liquides. Dans la médecine étaient aussi utilisés des fumigations ainsi que des invocations. On soignait beaucoup par les fumées. Rien ne pouvait m’aider.

La magie en Egypte

Elle existe, il y a des sorciers professionnels, que nous payons au temple (cela assure un revenu au temple, cela assure aussi l’entente des villageois qui règlent leurs problèmes entre eux).

Ceux du temple acceptent certains services mais il existe aussi des sorciers en dehors du temple qui peuvent accepter des services moins « innocents », ils étaient en théories condamnables mais l’état fermait les yeux car c’était une façon de laisser les personnes gérer leurs querelles. Aussi comme les personnes n’avaient pas assez de moyens pour acheter des sacrifices trop importants, cela limitait le danger de demandes trop noires ou destructrices.

Mon enfance lors de cette incarnation

J’ai été prise à mes parents à 5 ans quand on a pu identifier.

C’était un homme prêtre qui a effectué ce travail.

J’avais une tâche de naissance brune sur mon crâne en forme de barque sacrée.

J’avais déjà indiqué, avant de mourir dans l’incarnation précédente, le village où il faudrait me chercher. J’ai été placée au temple a coté de mon amie prêtresse, plus grande que moi de 3 ans.

Elle a été placée là par ses parents, dont la famille place toujours ses enfants au temple.

J’ai, petit à petit, oublié mon langage d’enfance que l’on m’a interdit de parler. Il n’y avait que mon amie prêtresse qui avait le droit de me parler. On forçait ce lien de dépendance, car si j’avais le malheur de m’adresser à quelqu’un d’autre, il faisait exprès de ne pas entendre et ignorait ma demande jusqu’à ce que je me tourne vers ma partenaire.

J’ai commencé à avoir des crises d’épilepsie à 8 ans. Nous avons été éduquées par des hommes, et quand nous avons pu travailler de façon autonome, à 13 ans pour moi, nous avons été placées au temple d’où nous ne sommes jamais sorties, surtout pour moi. On nous a appris aussi à être justes, loyales et généreuses, à être humbles.

Des qualités humaines plus que la canalisation pure telle que l’on pourrait l’imaginer.

Ainsi se termine le récit de cette incarnation, la transe a été forte et profonde. L’Egypte est une civilisation fascinante, j’ai encore beaucoup de liens avec ce pays.

L’Egypte et ses liens nous montrent qu’il reste encore du travail lié à son énergie.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous vécu des incarnations en Egypte ? Qu’y avez-vous vécu ?

Avec bienveillance,

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