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Mozart, le prodige

Portrait Astrologique

Disclaimer : le portrait astrologique de Mozart est tiré du thème natal trouvé sur le site Astrothème.

Wolfgang Amadeus Mozart, le petit prodige qui écrivit son premier opéra à 11 ans, est né en 1756, et mort en 1791 dans l’indifférence générale. C’est aujourd’hui encore un des plus grands compositeurs de notre temps. Il maîtrisait à la perfection tous les genres musicaux de l’époque : symphonie, opéra, sérénades ou musique religieuse. Voici le portrait de cet artiste hors pair.

Le petit prodige

La musique est prégnante dans la famille de Mozart ; son père était violoniste, et occupait le poste de second violon à la cour du prince d’Autriche du Prince de Salzbourg. Les capacités extraordinaires du petit Mozart se font sentir très rapidement, c’est un surdoué musical. Pas étonnant avec un amas de planètes en Maison 5 (la maison de la créativité), avec 3 planètes majeures conjointes, le Soleil en Verseau, Saturne et Mercure. Pour lui, apprendre est littéralement un jeu d’enfant. Avec cet amas en Verseau, le Verseau dirigé par Uranus, la planète de l’imprévisibilité et du génie, pas étonnant que le petit Mozart soit un prodige, ses facilités sont déconcertantes, tout n’est qu’un jeu pour lui. Avec son Ascendant Vierge, il veut arriver à la perfection dans son art.

Son père Léopold est fasciné par le talent de son fils et le présente à la Cour de Vienne. Le succès est instantané, et il décide d’emmener Mozart et sa sœur faire la tournée des capitales européennes. En effet, avec la Lune en Sagittaire, l’enfance de Mozart est mouvementée, et régie par le voyage. Conjointe à Pluton en Maison 4, on ne peut s’empêcher de penser que la relation de Mozart avec ses racines, sa famille est compliquée, torturée, en témoigne également la conjonction Soleil-Saturne, dressant un portrait peu flatteur de la relation qu’il entretient avec son père. Privé quelque part de sa liberté et son innocence, le Soleil en Verseau de Mozart devra se rebeller.

Il compose son premier opéra à 11 ans, et à 14 ans, il retranscrit de façon intégrale la partition tenue secrète de “Misere”, de l’artiste italien Gregorio Allegri. Pas étonnant avec un Mercure opposition Neptune, lui laissant un flow créatif totalement fou, en captant naturellement les ressentis, les sons de ceux qui l’entourent. Après la tournée des grands ducs, Mozart revient à Vienne avec son père, et est maintenant l’employé du comte Colloredo, l’héritier du Prince de Salzbourg. Il fait alors la rencontre de son mentor Joseph Haydn (beaucoup d’aspects karmiques entre les deux : la conj. Lune-Pluton de Mozart conjointe au Nœud Nord d’Haydn, le Milieu du Ciel de Mozart conjoint au Neptune et MC d’Haydn, sans parler du même ascendant Vierge qu’ils partagent).

L’indépendance

Finalement, après en avoir assez des ordres de Colloredo, Mozart, en bon Verseau, finit par démissionner et s’installer à son compte en tant que compositeur indépendant. Il reçoit alors une commande de l’Empereur Joseph II, et compose l’opérette “L’enlèvement au sérail”. Mozart s’épanouit à Vienne – Jupiter en Balance en Maison 2– et profite de sa vie là-bas, il aime dépenser dans les belles et va à toutes les soirées. Il tombe éperdument amoureux d’une chanteuse lyrique, Constance Weber et décide de l’épouser alors que son père est contre (Uranus en Maison 7, la planète de l’imprévisibilité et de la rébellion dans la maison des partenariats). Ce choix conscient de Mozart lui attirera la colère de son père, en enterrera leur relation, déjà bien mise à mal (Mars en Cancer, en Maison 10, les conflits sont dirigés vers la sphère familiale. En Maison 10 c’est la maison de la carrière, et le Cancer est le maître de la maison 4, celle de la famille. Une opposition entre l’intérieur et l’extérieur se forme. Pour s’envoler, Mozart doit tuer son père en quelque sorte – c’est également relatif à sa conjonction Soleil-Saturne. Dans la mythologie grecque, Saturne ou Cronos mange ses enfants. Mangé ou être mangé.)

En effet ils ne se reverront que deux fois avant la mort de celui-ci. Même si ses relations familiales ne sont pas au beau fixe, la carrière de Mozart, elle, décolle. En 1783, il compose la “Grande Messe en ut mineur”. L’année suivante il entre en franc-maçonnerie (Neptune en Maison 11, la maison des groupes, de l’humanitaire, avec la planète des idéaux et de la spiritualité). Il sera inspiré de composer deux œuvres importantes de son répertoire “Ode funèbre K.477” et bien entendu “La Flûte Enchantée”, une composition pleine de doubles-sens et d’allusions à la franc-maçonnerie. Mozart est à présent reconnu, aimé et glorifié, tout ce qu’il attendait (Neptune en Lion, il aime les strass et les paillettes et surtout la reconnaissance).

Une fin loin des paillettes

Étant affligé depuis toujours d’une petite santé, Mozart compose le “Requiem III” dans son lit, et prend conscience du fait qu’il ne pourra pas le finir comme il le souhaitait. Il laissa toutefois des instructions pour le finir, en bon Ascendant Vierge, et il s’éteindra le 5 décembre 1791, à l’âge de 35 ans dans l’indifférence générale. Son corps sera dans une fosse commune à Vienne avec 13 autres cadavres.

Une fin bien triste me direz-vous, après une vie aussi folle, pleine de magie, de génie et de strass ? Pas forcément non, car avec son Nœud Nord en Vierge, la mission de vie de Mozart était de revenir à la simplicité, se dépouiller du matériel pour retrouver le spirituel.

Canalisation

Portrait général de Mozart

Mozart est un homme qui s’ennuie très vite. Il sait qu’il est doué et qu’on le prend pour un prodige, il a excessivement confiance en lui quant à ses capacités. Ce qui lui donne parfois un tempérament arrogant et capricieux. Il est fantaisiste, un peu dans la lune, il n’aime pas qu’on le contredise et ne supporte pas la contrariété. Mais ce n’est pas seulement par caprice, la moindre chose peut l’angoisser et il a beaucoup de mal à gérer ses émotions, notamment les émotions négatives. C’est une personne avec des humeurs changeantes, qui peuvent passer du très haut à du très bas. Dans les périodes “hautes” il va être joyeux, volubile, joueur, aimer la compagnie et les discussions. C’est une personne extrêmement agréable et sociable. Mais lorsqu’il atteint un “bas” il devient taciturne, colérique et n’hésites pas à s’énerver contre toutes les personnes qui l’entourent. Ces sautes d’humeurs n’ont pas réellement de logique pour les personnes qui l’entoure, mais ce que moi je ressens c’est que Mozart est un hypersensible. Il canalise énormément et ressent les ambiances ainsi que les énergies des personnes autour de lui. Cela l’oppresse et n’ayant aucune compréhension de ce qu’il se passe en lui, il laisse s’exprimer toute sa frustration. Malheureusement, cette incompréhension le suivra toute sa vie. Mozart est aussi sensible à l’opinion que les autres ont de lui, il n’aime blesser ou décevoir personne et peut parfois être dans la représentation. L’amour des autres et leur admiration a de l’importance pour lui. ll aime qu’on parle de lui, qu’on l’admire. Sa musique, bien qu’il l’adore, est aussi un moyen de se faire valoir. C’est pourquoi cela a autant d’importance pour lui et qu’il y met autant d’énergie. Il peut être ambigu aussi dans son rapport à l’argent : il peut faire des dépenses inutiles et excessives puis d’un seul coup s’arrêter et ne plus y penser. Il n’aime pas l’argent à proprement parler, mais c’est un exutoire et, encore une fois, un moyen de s’attirer la sympathie et l’admiration des personnes autour de lui. Dans sa vie quotidienne, il peut paraître buté et manquer de souplesse. C’est parce que pour lui les habitudes sont importantes : il se sent déstabilisé au moindre changement. C’est paradoxal car d’un point de vue extérieur il semble chaotique, fêtard, avec peu de stabilité. Mais à l’intérieur de lui ce mouvement l’apaise. Il a besoin de faire sortir toute cette énergie. Tant qu’il contrôle tout ce méli-mélo, il se sent en sécurité.

Les personnes autour de lui peuvent le percevoir comme un vantard, avec une confiance excessive en ses dons musicaux. Ce n’est pas exactement cela. C’est juste qu’il connaît très bien ses limites et sait exploiter au maximum ce qu’il sait faire. Il est lucide avec lui-même et n’essaie pas d’affirmer savoir faire quelque chose qu’il ne sait pas. Cette confiance, juste et mesurée, est estimée insupportable par ceux qui l’envie. Et ils étaient nombreux, car ses dons sont réellement exceptionnels. Mozart est intuitif, il ressent tout, capte tout. Ce talent existe aussi avec les personnes, qu’il ressent parfaitement, il a une grande empathie. Dans son esprit, il est méthodique, ordonné. Même si à l’extérieur, il a souvent besoin de personnes autour de lui pour agencer son emploi du temps et lui rappeler les contingences de la vie quotidienne. Mais c’est parce que l’espace créatif et sensible qu’il donne à son esprit est énorme. Il ne peut pas tout gérer en même temps.

Il est émotif, il est tout à fait capable de pleurer si quelque chose le touche et n’en ressent aucune faiblesse. On le dépeint souvent comme un homme enfant éclatant de rire de façon hystérique, mais ce que je ressens est assez différent : ces moments d’amusements étaient des exutoires pour toutes les énergies qu’il captait et ne comprenait pas.

Il avait gardé son âme d’enfant car, comme toutes les personnes qui ont de très fortes capacités énergétiques ou médiumniques, son lien avec la Source était pur et cela le contraignait à garder une certaine innocence face au monde. Ce n’est pas plus un “fantaisiste” ou un original qu’un autre. Simplement une âme pure qui se concentrait sur ses ressentis. Mozart est également une personne ouverte et acceptant la différence des autres. Il ne jugeait jamais et évitait de se mêler des affaires des autres, ce qui, pour l’époque, était assez rare. Je ressens une certaine ambivalence entre la personne solaire et en représentation et un intérieur plutôt doux, humble et calme. Je pense qu’il avait besoin d’avoir cette double personnalité pour exposer son œuvre. De l’extérieur, Mozart semble capter toute l’attention, il est charismatique et déroutant pour les personnes autour de lui. On veut l’approcher, on veut lui parler. C’est une personne “différente”.

Comment fût son enfance ? Quelle fût la relation avec son père ? Sa mère ?

Studieuse. Sa sœur était tout aussi douée que lui et il étudiait la musique beaucoup avec elle, ainsi que son père. Sa mère me semble plutôt détachée, mais agréable avec lui. Il ressent une blessure de rejet assez forte très tôt dans son enfance. Il n’a pas l’impression de pouvoir vivre une vie d’enfant, même si la musique l’amuse beaucoup. Il a un besoin de découverte, de faire des milliers de choses, car il “capte” les énergies de tout ce qui l’entoure. Son père est un homme profondément gentil, patient, souhaitant leur assurer un avenir par la musique. Il apprend à son fils tout ce qu’il sait. Mozart l’aime beaucoup car il est affectueux et le félicite. Il lui donne confiance en lui et le protège. Il ne se sent pas du tout en danger et quand il commence à faire des représentations publiques, son père est toujours là pour l’encourager et le rassurer. Sa mère aussi me semble dans ce même état d’esprit, bien que plus effacée, car je ressens que très vite Mozart travaille et passe peu de temps avec elle.

Et sa sœur ?

Sa sœur est aussi agréable avec lui. Je ressens une famille aimante. Elle est tout aussi talentueuse que lui, mais Wolfgang prend de suite la vedette car il est charismatique, il attire à lui tous les regards. Je ne sens pas que sa soeur se sente offusquée.

Quelle fut sa relation avec Constance Weber ?

Une jeune fille qui l’admire énormément, qui arrive à lui donner un cadre, de l’amour, de la stabilité. Elle arrive à traduire le fouillis qu’il peut avoir dans sa tête et à coordonner ses envies et la vie “réelle” de tous les jours. Elle est importante pour lui, il l’aime beaucoup et a besoin d’elle. Ils se disputent assez souvent, car c’est exténuant pour Constance de devoir toujours “passer derrière” Wolfgang et suivre ses besoins de calme ou de tempête. L’instabilité financière aussi lui pèse beaucoup. C’est dur pour elle et je pense que Mozart, quand il entend ses plaintes, réactive sa blessure de rejet et peut être très cassant voir même aller dans l’auto-sabotage en disant des phrases du type “si cela ne te plaît pas, tu peux t’en aller”…

Quelle fut sa relation avec Joseph Haydn?

Pour moi je ressens plus une relation légère. Mozart est bien trop occupé avec son esprit pour pouvoir nouer des relations profondes avec quelqu’un en dehors des quelques membres de sa famille. Tous les autres artistes sont pour lui dans un spectre neutre et il peut ressentir une certaine amitié et écrire quelques lettres, partager des moments, mais je ne capte pas des énergies de fraternité ou d’amitié profonde.

Quelle fût sa relation avec le succès ?

Très fusionnelle ! Le succès le nourrit, lui fait sentir que ce qu’il fait est bon et apprécié. Il en a besoin, cela aussi lui fait du bien au niveau de sa blessure de rejet. Il le recherche mais pas seulement pour la gloire – je pense qu’il aimerait devenir célèbre ou passer à la postérité – mais aussi pour se rassurer et se dire que les autres aussi apprécient ce qu’il produit.

Quelle fut sa relation avec son rival Antonio Salieri ?

Un vieux grigou ! C’est ce que j’entends quand je me connecte à Wolfgang et lui pose la question. Il le respecte et respecte également son œuvre, mais il le trouve trop conservateur, avec un manque d’innovation, trop scolaire, suivant trop les clous. Un peu comme un jeune regarde les “vieux”. Ce n’est pas de la rivalité – je pense que Salieri, lui, le ressent comme ça – mais plus un jeu du côté de Mozart. Il aimerait le pousser à faire plus, pour qu’ils puissent être en compétition. Pour lui, ce n’est pas du tout le même travail qu’ils fournissent.

A t-il regretté sa vie ?

Pas une seconde. Wolfgang est une personne qui regarde rarement dans le passé (sauf dans ses moments de déprime où il remet absolument chaque chose en question et voit tout en noir). Il a apprécié cette existence.

Quelle a été sa mission de vie ?

À titre personnel : savoir équilibrer sa passion et ses proches, travailler sa blessure de rejet, savoir stabiliser ses émotions et son hypersensibilité, apprendre à se dépasser. À titre global : changer la musique, apporter un vent nouveau, montrer que l’on peut partir de rien et devenir une étoile.

Avait-il la foi et/ou des dons médiumniques ?

La foi oui car à l’époque la vie ne pouvait s’expliquer sans Dieu. Mais il n’était pas pieux et balayait un peu tout ça d’un revers de main. Pour lui, la musique était un don qu’il faisait à Dieu et c’était comme mille prières. Capacités médiumniques un grand OUI. Il était doué, avec de forts dons et canalisait lorsqu’il composait. Sa musique est de la musique directement reçue de “là-haut” et je ne serais pas étonnée de savoir que l’on peut partir en transe grâce à elle.

Info ou intox

Mozart a pu apprendre une chanson au clavier à ses 4 ans

Oui, totalement.

Mozart à écrit son premier opéra à 11 ans

Oui encore une fois, ce ne sont absolument pas des racontars.

Mozart était gay

Pas du tout mais avait une grande tolérance des homosexuels et c’est pour cela que ce type de rumeurs ont circulé, il n’avait aucun problème à ce que les couples se montrent à ses soirées, ce qui était rarement fait à l’époque.

Mozart était franc-maçon

Oui, et cela avait beaucoup d’importance pour lui.

Mozart aimait se battre dans sa jeunesse

Tout à fait possible, pour faire ressortir toutes les énergies qu’il a en lui.

Mozart a été empoisonné

Non, je ne ressens pas d’empoisonnement.

En espérant que ce potin vous ai plu, n’hésitez pas à donner votre avis en commentaire ou nous suggérer d’autres personnes.

La Douce Pythie

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